Inactivation et sécurisation des tissus et cellules vis-à-vis des bactéries, virus et des prions - Partie III : Virologie



Le Conseil Supérieur de la Santé a réalisé un aperçu de la littérature pertinente en la matière et se prononce sur les risques de transmission de virus liés aux transplantations tissulaires et cellulaires et les mesures préventives potentielles.

Cet avis a pour but de mettre en lumière les risques de transmission de virus liés aux transplantations tissulaires et cellulaires. Le Conseil supérieur de la santé (CSS) s’est d’abord intéressé aux caractéristiques virales et aux points importants relatifs aux transplantations tissulaires/cellulaires.
Les virus sont des parasites intracellulaires obligatoires (chapitre 3: définition, classification et généralités).
Ils ne peuvent se multiplier qu’à l’intérieur d’une cellule. Le virus se compose principalement d’un code génétique sous la forme d’un brin d’acide nucléique intégré dans une structure qui lui permet de passer en toute sécurité d’une cellule à une autre et d’un hôte à un autre.
Les virus ont été identifiés pour la première fois au XIXe siècle comme étant des agents infectieux possédant la propriété particulière de pouvoir traverser des filtres bactériens. Ils sont très petits, se multiplient, sont composés de différents éléments (acide nucléique, enzymes et protéines structurales), contiennent une seule sorte d’acide nucléique (ADN ou ARN), sont strictement dépendants du métabolisme d’une cellule et sont spécifiques à une cellule et donc à un hôte.

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